Il y a 2 ans, je foulais le sol péruvien. Cette photo n’est pas nécessairement ma plus spectaculaire mais elle capta mon attention au moment du choix du mois. Elle illustre, notamment par la hauteur de la prise de vue, ce que je voyais; la préparation du périple vers le Machu Picchu. De là, chacun de mes pas, tout au long des 12 kilomètres nous séparant d’Agua Calientes, ne ferait qu’attiser mon excitation de voir la mystérieuse cité Inca.

Ce matin, en plongeant dans cette photo, j’ai le sentiment, l’envie profonde, de vouloir me retourner et à nouveau marcher le long du chemin de fer.

L’effervescence d’Hidroelétrica, Pérou.

La période hivernale, avec le calme qui l’accompagne, est propice pour un peu de recherche et développement. Ayant une soudaine envie de numériser tous mes négatifs, je suis replongé dans mes archives. Ce faisant j’ai découverts quelques perles, inaperçues à l’époque, dont cette prise qui date du 24 décembre 2004. Effectuant une relecture de la pellicule en 2021, j’ai eu envie de partager cette scène d’une autre époque.

Un jour à Barcelona

Ayant trouvé une copie imprimée de cette photo, j’ai cherché en vain l’original dans mes archives. Pendant quelques heures j’ai redouté avoir effacé par erreur l’original. 

Quel ne fut pas ma joie de me rappeler que cette photo avait été prise en pellicule ! J’avais donc encore accès au négatif.

J’avais envie de partager ma joie de la photo retrouvée!

 

Tapit dans les archives

Prendre le temps entre deux spectacles du Festival de Musique Émergeante de l’Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda pour prendre la pose. Ce fut un immense plaisir, une bouffée d’air frais que de côtoyer ces messieurs durant une fin de semaine toute spéciale! 

Les yeux et la mémoire du FME

Lever du pêcheur sur le lac Dufault

-À quelle heure se lève le soleil?

-5h37.

-Est-ce trop tôt pour toi?

Sachant qu’un tel spectacle m’attendait, il était facile de me motiver à aller à la pêche de si bon matin. Il n’y a que les poissons qui n’étaient pas de la partie. Qu’à cela ne tiennent, un agréable moment entre amis à répéter.

Il y longtemps que j’avais comme objectif estival de pêcher, de ramener au moins un souper. Et me voilà sur une des berges du lac Kipawa. Ma perception du temps ralentie et au fil des lancers je perds celui du temps. Seul le soleil disparaissant derrière les pins et les épinettes m’indique que cette merveilleuse journée tire à sa fin.

Aux aurores on peut apercevoir les fleurs de laine se révéler au coeur de l’amandier.

Vivre avec les saisons, c’est aussi saisir l’opportunité d’une magnifique fleuraison qui se produit au coin de sa rue. Ainsi, par un matin de juin, Émilie est passée du milieu de ses draps au milieu d’un amandier baigné de lumière. 

En acceptant de se lever aussi tôt, elle m’a vraiment fait une fleur !

Certains n’y verront que du feu

J’ai pris cette image tout simplement un soir de printemps, en fin de soirée, puis je l’ai oubliée.

En retombant dessus, sachant ce qu’était mon sujet je l’ai reconnu. Puis mon cerveau en a fait une relecture et je n’ai pu m’empêcher d’y voir des similarités avec une illustration scientifique qui depuis deux mois nous suit partout.

Mise au point sur le point brioche avec Émilie

Si cette photo était carte postale elle illustrerait à merveille l’état actuel de mon quotidien où se mélange ma Douce qui tricote, le chat qui ne tient pas toujours en place et un retour à de vieilles traditions tant au niveau de la nourriture que dans la pratique photographique.

En avril, on suit le fil et on accueille la pose.

Pittoresque lac dans les monts Wicklow.

On raconte que saint Kevin avait établi sa maison non-loin de là. Seul, au creux des montagnes irlandaises, là où est aujourd’hui la communauté de Glendalough.

Pour m’y être rendu lors de mon premier périple, lors de ma première balade en vélo sur l’Île d’Émeraude, je dois dire qu’on ressent rapidement la coupure. Si pour certains, le calme de la nature est ressourçant, pour d’autres l’isolement est source d’angoisse. En ces temps de distanciation sociale requise, le parallèle se fait aisément.

À l’occasion de la fête nationale irlandaise, je me remémore grâce à mes photographies, le plaisir de mes déplacements à vélo et les rencontres que j’y ai faites.

Tout cela me laisse songeur quant à la prochaine opportunité que j’aurai de m’y rendre.

Découvrir de nouveaux visages débute parfois par le sien


Février est pour moi un mois de prédilection pour redécouvrir mon menton. Cette fois-ci, la nouveauté placée sous cet éclairage m’amena à penser à ces vieux portraits caractéristiques des artisans du 7e art.
Qui sait, une inspiration pour de futurs portraits ? 

Saison de dormance et de repos de prédilection, l’hiver propose un défi lorsqu’on désire réaliser un portrait extérieur.

Profitant d’une température clémente, je proposai à mon amie d’aller faire une balade en forêt. Dans le calme qu’offre la blanche saison, j’ai pu contempler les beautés nous entourant et au passage rapporter ce cliché.

Une courte nuit au chalet du bonheur

Je replonge dans cette soirée au chalet du bonheur afin d’ajouter mon pavé dans la mare.

Un soir mémorable qui pourrait être un parmi tant d’autres, pour peu que l’on se donne le droit et que l’on prenne le temps de partager. L’échange crée.

Et même dans cette rencontre entre amis, hors du temps, j’ai fais un pas à l’extérieur et j’ai fixé le tout dans mon capteur.

« Nature is not a place to visit, it is home »

-Gary Snider

Revisiter un endroit connu permet d’explorer davantage, d’avoir un nouveau point de vue. C’est ce qui me fut offert lors de mon retour en Irlande, en septembre 2015. J’y éprouvai un plaisir semblable à celui de revoir un vieil ami après quelques temps passé loin l’un de l’autre. Ces images furent saisies lors d’une balade autour du Upper et Lower Lake à côté du village de Glendalough.

Fontaine municipale

Un soir d’octobre, un front froid marqua son passage

Un soir d’octobre 2018, une vague de froid pris de vitesse la ville de Rouyn-Noranda et créa cette oeuvre éphémère.
Avisé de la situation par un ami, je me précipitai afin de capturer le tout. Étrangement, plus l’heure avançait vers la nuit, plus la glace se liquéfiait. Au matin suivant, plus que quelques maquettes d’iceberg demeuraient.

Octobre 2019, avant même les grands froids, la fontaine fut éteinte. Ce n’est donc pas cette année que l’on pourra à nouveau admirer une telle fontaine. Comme quoi les opportunités photographiques ne peuvent pas toujours être mises sur la glace!

pause de la mi-temps

Parfois il faut savoir patienter.

Il y a un moment que j’avais en tête de faire une séance photographique sur ce terrain de basket-ball de Rouyn-Noranda.
J’attendais d’avoir un modèle et un ciel pluvieux, chargé prêt à exploser. Lorsque j’ai présenté le tout à Vanessa, elle a sauté à pied joint sur l’idée.

Au final, bien que la pluie ne s’est jamais pointée, l’attente me récompensa. Après tout qui de mieux de cette artiste du cirque pour s’installer ainsi en hauteur et faire des acrobaties autour de l’anneau.

brouillard levé soleil

Debout à 4 heures, dehors à 4 degrés; un dimanche tiré à 4 épingles

La brume s’était levée tout juste avant moi. Prendre la voiture et conduire quelques minutes au nord de Rouyn-Noranda et me voici arrivée directement dans une peinture.

eau transparence été rouyn-noranda photographe

Le service de météo prévoit des averses localisées.

En toute transparence, je me prépare pour les rares moments de pluie de l’été en Abitibi-Témiscamingue.

Ce fut pour moi l’occasion de m’amuser en réalisant cet auto-portrait lors d’une averse très localisée dans le secteur de Noranda.

Huskies Memorial Cup

Jacob Neveu et la coupe Memorial

Le défenseur des Huskies de Rouyn-Noranda présente fièrement la coupe Memorial aux partisans lors du défilé des coupes [ du Président et Memorial ] le 28 mai 2019 !

eau, réflexion, noir et blancChangement de direction d’un corps qui a rencontré un autre corps.

La rencontre d’une amie enceinte est toujours une source d’inspiration. Sortir, prendre une marche et observer le fruit des réflexions.

Route de l’ouest, Irlande

Prendre le temps de parcourir le pays, en vélo ou en photo. Magique. Inspirant.

J’observe récemment qu’un paysage, exposé en noir et blanc force à en faire une lecture plus lente. Prendre le temps de décoder ce que l’on voit. J’adore faire un retour sur ces moments en vélo à parcourir l’Irlande.

fruits, yaourt, muscade, fraise, déjeunerAu lendemain d’une grosse journée au chalet, un déjeuner qui réjouit tout le monde!

Le compatriote

Puis-je prendre votre portrait?
Oh! Garder l’appareil haut. J’aimerais le voir.

Je n’étais pas seul en ce samedi d’octobre à photographier la fête de la citrouille à Rouyn-Noranda. Visiblement ce compatriote était davantage prêt que moi pour affronter la neige.

nuit d’étoile au camp

ce soir là, on a bien mangé, bien bu tout en multipliant les discussions sur un fond de radio. Puis, entre deux bouchées de fondue, je suis sorti observé ce magnifique ciel abitibien.

Le charme de la fenêtre

Transmettre une image, nouvelle ou recyclée, chaque mois sur mon site. Cela me permettra de plonger dans ma production photographique afin de communiquer ces instants figés dans le temps.

Tel est l’objectif de départ avec cette section.

Et si je laissais ma carte parler pour moi.

Image protégée par droits d'auteur. Pour obtenir une copie de cette image contactez-moi dmcphotographe@gmail.com
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